Ce mois étant plein de bonnes résolutions, avant de passer au suivant j’en tente une ou deux. Billet double, une partie calculs savants et une partie craquages du mois ;)
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RECTO
Lors donc, les maths livresques.
En discutant dans le billet précédent, j’ai réalisé l’inflation galopante et débordante des lectures en attente, en retard, en souffrance, dans mes diverses listes – et accessoirement dans mon Nid molletonné de papier. Ce qui aboutit donc au constat que voilà, qui m’a un peu décroché la mâchoire…
– 40 livres en cours de lecture, plus ou moins avancés, plus ou moins laissés un temps pour d’autres, plus ou moins repris, en remontant souvent les pages, d’ailleurs,
– la PAL (Pile à Lire bien connue des bibliomanes invétérés) : plus de 100 livres en attente de lecture, au bas mot – n’ayant pas encore rangé tout ça dans les futurs rayonnages, le comptage devient impossible -, déjà acquis ou offerts, n’attendant que d’être ouverts,
– et la cerise, quasi 260 livres sur ma wishlist, ma Lettre au Père Pétuel (ou LAL, Liste à Lire, donc) gonflant à vue d’œil et se repaissant de toute référence croisée, susceptible de me plaire, sur un tas de sujets fort divers.
– à tout cela je dois ajouter par anticipation les futurs achats imprévus, car d’expérience, je vois bien que je ne craque pas uniquement pour les bouquins déjà notés en wishlist, mais aussi pour des coups de cœur du moment, que ce soit en librairie ou sur des sites d’occasion. L’on pourrait reprocher d’acheter de l’occasion, * aussi *, mais franchement vu le rythme de croisière de ma consommation culturelle, je peux continuer sans scrupules. Et toujours dans l’idée d’agrandir une bibliothèque destinée à être partagée et transmise. :)
Ce qui nous fait donc dans les 400 livres quémandant adoption et lecture. On pourrait même dire 500, pour être plus large sur les nombreux ouvrages que je possède depuis des années, mais qu’honnêtement je n’ai pas forcément lus en entier, voire lus du tout pour certains.
J’ai refait un peu mon classement dans ma sempiternelle Lettre, justement, en essayant le pari impossible de ranger par thèmes, sauf que moult bouquins correspondent à plusieurs thèmes, ou formats, là ça reste à peu près lisible.
Cela m’a permis de constater l’ampleur de mon appétit, et de finir par calculer avec tout ça que si j’avale un livre par semaine, tout compris (achats, en cours, LAL, PAL), j’en ai pour dix bonnes années.
Cinq si c’est deux par semaine. Et sans compter l’inflation livresque. Rêvons ^_^
Je me suis un peu calmée sur les revues, restent dans mon giron habituel mes grands classiques, le Canard, l’Ecologiste, Plantes et Santé (moui), je suis en train de lâcher le Monde Diplo juste après Courrier International, à mon regret pour les deux, ai lâché aussi Silence!, et sur la sellette, les 4 saisons du jardin bio, XXI, plus tout un tas d’articles en ligne que je ne compte pas ici.
Je continue ma petite analyse, ceci implique que même si je lis toujours beaucoup, et je lis toujours beaucoup, je commence à être sérieusement dépassée. En gros, je souhaite plus que je n’achète, et j’achète plus que je ne lis. A ce rythme, les piles montent, les listes s’allongent et ça sent la boulimie, un peu.
Parmi les raisons, un ‘petit peu’ plus de disponibilité pour lire, grâce à un allègement du travail et surtout de conséquentes insomnies – et quand je ne suis pas en train de geeker, je lis -, et puis un salaire qui fut plutôt gros et gras pendant deux-trois ans, ce qui a repoussé bien loin les limites du raisonnable concernant les achats livresques. Disons que je me suis mise à les choper par dix au lieu de par 2 ou 3.
Là en pratique, je vais avoir du-temps-mais-pas-trop, soyons – joyeusement – réalistes, et beaucoup moins de sous, ce qui ne fera pas de mal question achats compulsifs.
EDIT du lendemain : je poursuivrai sur ma décision, toutes voiles dehors, au tendre mépris de la chose marrante quoiqu’un peu terrible que je viens de retrouver, un truc de 2007 nommé les Lecteurs Compulsifs Anonymes. Je m’y reconnais toujours, j’ai tous les signes, et en fait c’est pire – et, bon, l’idée de faire diminuer toutes ces piles y apparaît grandement illusoire. Il existe aussi un groupe FB au même intitulé, mais il compile des références de bouquins, et non des remèdes, je vais donc m’abstenir ;)
Il fallait donc bien que je trouvasse un moyen simple de juguler tout ça, sans poursuivre dans la série junk reader en roue libre, et sans pousser jusqu’à la frustration totale non plus (faut pas déconner). Un moyen qui consiste tout bêtement en ce que je répète en boucle à un certain nombre de familles et individus de tout poil depuis quatre ans, finalement ce n’est pas si compliqué la vie : une limite. Pas trop sévère mais ferme et stable. (C’est-à-dire ne bougeant pas tous les quatre matins, et permettant de se faire plaisir sans se noyer dans l’avidité et la surcharge).
Roulement de tambour, j’ai donc dignement et officiellement décidé, à compter de ce mois de Ruiros 2012 – c’est joli hein les mois celtes, cela signifie le mois gras :P -, de n’acheter que deux livres par mois. Si si. Et d’en lire au mieux un par semaine, ce qui sera difficilement tenable, mais ça c’est moins grave et je suppose que ça peut se réguler, un peu tout seul, plus facilement que la question des achats.
C’est le compromis que j’ai trouvé après avoir passé un long moment à calculer la balance entre ce que je suis susceptible d’ingurgiter, les réserves bien fournies du Nid, la liste de souhaits pas partie pour diminuer – mais pratique quand même pour temporiser et réfréner quelques compulsions immédiates -, et les inévitables nouveautés qui ne manqueront pas de se rajouter, à la lecture de blogs, zines, biblios voisines, coups de coeur des copines, etc.
ça peut sembler beaucoup, ou rien du tout, moi j’avoue que je ne me sens pas de descendre plus bas… Donc je teste ça, j’essaie d’en parler régulièrement ici, ne serait-ce que pour tenir mon petit compteur, et je commence tout de suite ! :)
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VERSO
ça tombe bien, mes dernières commandes viennent juste d’échoir en ma boîte aux lettres (non, ce n’était pas Amazon, mais une ou deux boutiques sur lesquelles je me vis traîner ;) ).
Par contre, évidemment, vu que j’ai pris ma décision * après * mes dernières commandes, bon ben là il y en a trois, ça ne pouvait pas rater. ^^ »
Je prends donc de l’avance sur Anagantios, où il faudra que je n’en achète qu’un, du coup.
Les choses sérieuses, enfin, les trois petits nouveaux du mois :
LES IDYLLES DU ROI, de Sir Alfred Tennyson & Gustave Doré, éd Terre de Brume
C’est la faute de Lullaby, qui en a fait une très belle chronique sur Fées Divers, que je re-linke tant elle m’a plu, et qui m’a donné trop-trop envie avec cette poésie des mythes celtiques centrée autour de personnages féminins, et illustrée de gravures du grand Gustave Doré. L’objet est une merveille, grand, fourni et je suis bien heureuse d’avoir craqué, en fait. J’en dirai davantage sur le site, Lulla, dès lecture :)
CONTES FANTASTIQUES DE BRETAGNE, Claude Seignolle, éd Terre de Brume, coll. Bibliothèque Celte
Limite j’en voudrais à cet éditeur, tellement une bonne partie de son catalogue est attractive. Beaux choix de textes, belle présentation, romantique mais pas niaiseuse (ce qui mérite d’être souligné dans le fatras de publications celtico-féeriques pas toutes du meilleur goût). Ce qui me rappelle que j’ai toujours plusieurs choses d’Anatole Le Braz qui attendent – dont une vieille édition reliée toute jaunie bien roots. Donc quelques contes, parce que je suis énormément dans les essais et trucs théoriques et que j’ai des envies d’histoires qui me reprennent…
CERNUNNOS, DIEU CERF DES GAULOIS , d’Alexis Charniguet & Anne Lombard-Jourdan, Larousse, coll. Dieux, mythes & héros
Le coup de cœur imprévu ! Une étude bien sérieuse sur cette grande figure celtique très ancienne, qui se lit pourtant avec facilité (je n’ai pas pu m’empêcher de commencer, là aussi), passionnant et très documenté, par un archéologue journaliste et une archiviste paléographe (ça en jette :D). Et dès le début, un hasard-non-hasard, la mention de la plus vieille représentation, néolithique, du dieu Cornu ou de ce qui lui est apparenté (rien n’est prouvé, de fait), dans la grotte des Trois Frères, qui se trouve être située à moins de 30 km de chez moi… Héhé.
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Et sur le chevet…
Voilà ! Sinon, j’ai toujours sur le chevet mes deux Emblèmes que je sirote à petites gorgées, j’ai ressorti pour lecture prochaine – espérons – l’antho « Il était une fée » chez l’Oxymore, que beaucoup ici connaissent bien, et dont Psyché avait si bien parlé dans une chro restée célèbre pour ses crocs et accrocs – j’eusse préféré, dear, que la célébrité ait été dûe à la grande qualité de tes articles, et notamment de celui-ci, qui mérite qu’on s’y intéresse bien davantage que les bisbilles qui s’en sont ensuivies ! A le revoir aujourd’hui, je suis désolée que ça aie pris tant de place, alors que ce qui compte, c’est bien ton article – ainsi que (toujours dans ma néo-période celtisante) le très prometteur essai « Les druides, des philosophes chez les barbares » qui a fait frétiller tout le monde à France Culture. :o)
J’ai repris, depuis le début tellement c’est bon et tellement c’est dense et fourni comme un énorme chêne, le cultissime « Mythologie des arbres » de Jacques Brosse, il faudrait le lire quinze fois celui-là, pour en retenir une partie conséquente, mais c’est vraiment génial – voir aussi un peu dans le même esprit, en moins universel et plus ciblé, mais très bon aussi, « Les forêts, essai sur l’imaginaire occidental » de Harrisson, un classique. Et puis je choperais bien « L’arbre en Occident » et tout un tas d’autres que j’ai listés là où vous savez, bon.
Viens de finir « Mémoires d’un yakuza« , pas de la grande litt mais honnête et curieux pour ce milieu très particulier, et là je délaisse un peu ma grosse période nipponne pour repartir sur des amours de jeunesse, on l’aura compris. Ai aussi lu « Pays de neige » de Kawabata, auteur japonais ultra-connu s’il en est, et je repense souvent à cette lecture un peu étrange, lente et fétichiste, vraiment spécial. Enfin, tout cela reste bien animiste, ou polythéiste, ou écologiste, je ne sais, mais enfin tout ça n’est pas si différent, au final. :)
Voilà, j’oublie plein de notules potentielles sur les livres en cours ou récemment achevés ! Ah, oui, « Les Aristocrates sauvages » chez Wildproject, un beau cadeau hautement apprécié, dans la lignée des Arne Naess, et puis de ma grande moitié, une BD guettée depuis des lustres, « Sillage« , bien plus politique et fine que je ne le croyais, ai beaucoup aimé, et le dessin et la trame.
Un manga tout rouge, illustrant la théorie du « Capital » de Marx, très didactique mais c’est un peu tout.
Et dans les déceptions, aussi, « Le déchronologue« , roman SF à succès qui m’a finalement emmenée un peu nulle part, n’ai pas pu accrocher, et puis un roman plus classique d’Isabelle Jarry sur les jardins japonais, « Le jardin Yamata« , une écriture propre et claire, mais un livre qui comme dit l’héroïne à propos du Japon à ses yeux, « a touché mon esprit mais pas mon âme« , dommage, j’étais bien à fond sur les jardins, moi, en tout cas, de plaisantes descriptions.
Et puis « American Ecolo« , un panorama des énormes contradictions entre mode de vie franchement polluant et militants plus aguerris que partout ailleurs, dans la mentalité bien spécifique US. Bien, mais pas révolutionnaire dans l’âme.
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La tentation pour le mois prochain…
Je l’ai déjà dit sur son blog, tout juste découvert et partagé, mais j’en redis un mot ici car il est vraiment tentant, « Un bûcher sous la neige » de Susan Fletcher, chroniqué par Claire des Bruyères, donc. Je la spamme un peu, et vous avec, mais c’est parce que ça m’a fait plaisir comme rencontre ^_^
Je vais m’armer de patience, de courage et de résolution pour ne pas le commander de suite, et attendre sagement pour différer ma commande. (Ouh, ça promet, cette histoire de limite… :D)
Voilà, je file en slalomant au milieu des piles de bouquins ;)
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Je vous laisse avec cette splendide citation, déjà donnée sur Bab, de Jacques Brosse, dont j’aurai l’occasion de vous reparler dès que (dès que…) j’aurai pu lire ses ouvrages sur le zen et sur maître Dogen, notamment, là c’est donc au début de Mythologie des arbres…
.Qui n’a rêvé devant un arbre au printemps ? Qui n’a ressenti son calme épanouissement comme une invite ? Même l’homme moderne, qui a perdu la faculté de s’émerveiller, sauf peut-être et pour un temps devant les inventions nées de son cerveau, ne peut y rester insensible. Mais que l’on imagine que l’humain des temps anciens, vivant au sein de la nature, pour qui l’alliance avec elle n’était point soumission, comme on veut nous le faire croire, mais harmonie, ou, mieux encore, que l’on pratique la méditation, alors une telle rêverie retrouve son utilité première, elle redevient ce qu’elle était, authentique, vitale, elle constitue un mode d’être, le plus authentique, le plus clairvoyant qui soit. Ainsi, au pied de l’arbre, rêve le Bouddha, et il s’éveille du trop humain cauchemar. Durant la méditation devant le figuier sacré, surgit du tréfonds de l’être la compréhension intuitive de l’univers dont l’individu cesse d’être séparé, celle de la place qu’il y occupe, du rôle qu’il doit y jouer, compréhension spontanée, nécessaire et suffisante, que possède tout vivant et qui n’est refusée qu’à l’homme, ou plutôt que l’homme seul se refuse..
Eh bien, bon courage (et bonne digestion !).
Le bouquin sur Cernunnos m’intéresse beaucoup, je l’ai en pendentif autour de mon cou au moment où je tape, merci pour la référence ;)
Merci Iza ;)
Oui, là où j’en suis de ma lecture, il me plaît beaucoup ; je viens de tomber sur des avis divergents, par contre, deux qui aiment et une qui n’aime pas du tout :
http://blog.morganelafey.com/livres/cernunnos-dieu-cerf-des-gaulois/
http://lucy.dreams.free.fr/?p=199
Voilà voilà :)
Quelle sage résolution ! Figures toi que je suis un peu dans les mêmes dispositions d’esprit côté lectures, et côté achats en général :) Comme toi fe fais une wish list, et le mois suivant je sélectionne 2-3 livres, pas plus… Ca me permet de faire un petit tri au passage pour voir si j’ai toujours autant envie des autres, et je considère ceux que je choisis comme un cadeau que je me fais, un petit côté récompense héhé ! Je fais ça pour un peu tout maintenant, une fringue, un CD… et ça fonctionne plutôt bien (sauf la super occasion à ne pas louper bien sûr, mais comment la surmonter celle là ?)
Merci pour cette superbe citation de J. Brosse… je l’ajoute sur ma wish-list :D
Ah bah je suis bien contente de voir que ce petit système fonctionne, et pour les livres et pour le reste, ouf :)
Oui c’était bien mon intention d’en profiter pour faire un peu de tri, et donner la priorité aux gros coups de coeur par exemple.
(Oui, pour la super occasion, bon, disons que je vais effectivement me laisser une petite marge de manoeuvre)
C’est en bidouillant une feuille Calc pour mon futur budget que j’ai fini par penser à ça. J’espère que ça va marcher et que je vais m’y tenir !
Ah, Jacques Brosse… il y a de quoi vénérer ce bouquin, ta wishlist n’en pâtira pas (mais elle aura une ligne de plus bien sûr) et il y a vraiment de la matière… ^_^
(bon, décidément en veine de liens aujourd’hui, je viens de trouver le sommaire ce qui m’évite de le recopier, ici :
http://ololugmos.blogspot.com/2010/02/mythologie-des-arbres-jacques-brosse.html
…et je promets que je n’ai pas fait exprès de tomber sur un blog discutant précisément de mes aspirations du moment, car cet ouvrage doit a priori intéresser un paquet de monde de tous horizons)
Merci de ton comm’ Claire, à très bientôt :)
Billet édité, j’ai retrouvé via mes tréfonds myspaciens (coup de vieux) la liste des symptômes des LCA, ou Lecteurs Compulsifs Anonymes. ça fait mal mais c’est marrant quand même :D
Alors… je débarque avec ma p’tite mine de chat-coupable-mais-qui-n’arrive-pas-à-être-contrit, ayant contribué à mon humble échelle à la croissance entropique de PAL et de LAL susdécrite :D (en même temps c’est à double sens, ce truc du tentateur tantalesquement tentationné, j’en veux pour preuve les références de lecture évoquées en ce billet même ^_^)
Bon courage pour tenir la barre des deux livres ! je ne sais pas si perso je pourrais – j’ai dû le faire en périodes de vache particulièrement maigre, je pense, mais sans planifier, et en me rattrapant amplement dès que je pouvais –, même si je saisis bien la sagesse du constat, et même la leçon un peu zen, au fond…
(déjà à l’époque du LCA, et sans bien sûr omettre l’aspect marrant et quasi volontairement contre-productif de la chose, comme tu soulignes pour le groupe fb aux multiples tentations, j’avoue que je regimbais devant la mention d’anonymat ^^)
Je fais pareil pour le bouquin de Jacques Brosse, je dois l’avoir pris, posé pour méditation, repris, redigéré, une bonne dizaine de fois, c’est tellement passionnant, et tellement dense, tant de pistes… j’adore ! Ah, et grâce à ce billet je mets enfin le doigt sur un fil d’Ariane que je sentais frémir ces derniers temps après tes impressions sur les Aristocrates sauvages et ce que tu disais de ce lien essentiel entre écologie et zen, j’avais comme une impression d’écho, et voilà c’est retrouvé, avec Jacques Brosse pour pont des arbres au zen, je me disais bien qu’on avait déjà évoqué ça ensemble… :))
J’aime bien aussi les bouquins de Terre de Brume, en ai une belle petite pile et ils sont plutôt chouettes, associés pour moi à un bon parfum d’embruns océano-celtiques, mmh… Le Tennyson me tente bien, comme je disais sur FD, pour la beauté de l’objet, mais pour l’instant je crois que je vais en rester à mon édition anglaise des paroles du Lord…
Hey, et en parlant de terres celtiques, ces noms de mois sonnent beau comme tout ! (me disais bien que la résonance n’était pas trop japonaise, pour le coup ^^ »)
Et cette photo file trop l’envie de tracer vers la côte atlantique, je sais pas, cette lumière, ces arbres, ça me rappelle trop les sanctuaires où j’allais me couler pendant les vacances d’été (pour lire, bien sûr :P), dans les belles forêts de pin vendéennes aux senteurs, ah, tant précieuses et appréciées…
(Aparté au passage : c’est le bouquin, en fait, plus que la chro qui en fut faite, qui méritait mieux. J’avais fait remonter le livre, à l’époque, m’en rappelle bien, prise de l’envie de parler de la si belle nouvelle de Constantine en ouverture… Mais voilà, j’y ai cogité par la suite en mode inspection / introspection, et pas moyen, le passage qui accrocha certain ego, je n’aurais pu l’omettre sans *mentir*, d’une façon ou d’une autre, ne serait-ce que par omission, sur mon impression de lecture… Et je n’ai pas non plus voulu, à l’époque, donner à certaine laideur le pouvoir de me faire dévier de la route de lecture vers laquelle j’inclinais à porter mes pas, le parcours nouvelle par nouvelle pour faire honneur à l’architecture d’ensemble de l’antho, pour savourer les parfums de saison et d’éternité agencés avec une telle sensibilité… Bref. A la vibe & mektoub, comme chante une miss appréciée. Tout ça pour dire, donc, miss, t’en fais pas pour la chro, qui n’est que l’une des formes prises par l’écho de lecture, écho prolongé d’une oeuvre persistante, tout comme persiste le plaisir du partage de feu avec les amis :))
Zou, je file ! Un salut, lady of PAL-flow ;)
Hello depuis la (encore) Geek Night ^_^
En petits morceaux et en big tartinettes je te réponds :
-> mode guilty cat but not country (oui bon :D) : hey, je crois bien en effet qu’on est mutuellement coupables, et à plusieurs, sur ce coup-là ;)
J’ai bien constaté, bien avant d’ailleurs d’avoir repéré le maître symptôme dans la liste des LCA, que la fréquentation assidûe de certains blogs & webzines & biblios ne pouvait qu’aboutir à des listes un peu démentielles, mais bon, comme ils disent, il y a un deuil à faire, et le plaisir d’ajouter une référence reste supérieur à la restriction à ce moment-là, donc je vais continuer avec ardeur !
Le truc, c’est, ouaip, que du moment que je parviens à me maîtriser davantage dans la phase suivante (l’achat), je pense que je peux supporter d’avoir une longue LAL pas du tout promise à se concrétiser. Je viens aussi de réaliser, lors d’une récente nuit ordi-scotched, que de prioriser un peu plus (en mettant en gras) mes souhaits, en sus des thèmes, bah ça aide bien quand même à relativiser, et tout. :)
Et puis, bon tu le sais, tout cela n’est que pur plaisir hein, et on n’est visiblement pas prêtes à le lâcher, ce ‘vice impuni, la lecture’ ^_^
-> lien indirect : comme tu le dis, tout ça pose quand même la question de l’équilibre, et de la petite (ou grosse) incohérence qui se fait jour entre rechercher une voie d’impermanence, de détachement, de nomadisme spirituel (plus large que ça, mais disons, je poursuis sur ton idée) et de légèreté générale / et accumuler une grosse biblio, des boulimies de lecture, des yeux plus gros que le ventre, ce qui est aussi, comme tu l’as bien souligné, un point/poids de fixation, de sédentarisation, d’enracinement.
C’est un excellent exemple, en fait, marcher léger ou s’enraciner.
Ou les deux ? Serais-je tentée de répondre (et de ne pas choisir :P).
Ou un peu des deux en alternance ?
Sacrée question, car les deux aspects me semblent tout aussi essentiels, impossible de les hiérarchiser – et finalement de les opposer dans une vision duelle, que nous avons pourtant spontanément adoptée -, et autant le désir de détachement, et (je reprends ton image très juste) de légèreté, est fort et aimantant, autant il est clair que dans la veine familiale, je suis contaminée à vie, et qu’en gros dans la famille proche, un truc est établi sans rémission : sans livres, on crève. La vie n’est même pas imaginable.
Donc ce n’est pas avec mes chers proches que je vais me soigner (nesspa) et impossible de m’en désoler, en plus :D
Bon alors du coup, je vais tenter de réfléchir à une troisième voie, issue de raisonnement bien pratique quand je m’embourbe, comme souvent, entre deux possibilités de choix : peut-être bien, donc, un équilibre entre les deux, une alternance. Càd un enracinement au Nid (indéniable et indéniablement positif, sûr ^_^) et aussi une recherche d’allègement, de cycle, de tri régulier peut-être. Shambalah fait ça – la reprise régulière d’un tri de books qui se solde par de grands sacs de livres à faire passer – et ça a l’air de bien fonctionner. :)
Après, comme j’essaie de le mettre en place, l’équilibre passe aussi par un espèce de régulation des entrées, donc le coup des 3 books par mois, oui je trouve ça un peu raide comme régime aussi, mais budgétairement il va falloir en passer par là je pense – d’autant que j’ai capté hier que mes cheeeeers admin (groumpf), avant même de m’avoir fait signer mon nouveau contrat de taf, ont apparemment décidé de me payer moins que le temps de travail prévu, proportionnellement (j’ai fait une bête règle de trois, et le compte n’y est pas, même si ça reste bien haut comme tu sais. Et, comment dire, ça me soûlerait un peu, là, de les dépanner tant et plus et de ne pas être payée en retour >.
(EDIT : ah ah le gros lapsus, il s’agissait bien de DEUX livres par mois et non trois ! :D)
-> Jacques Brosse, ce grand maître : oui c’est vrai, on en avait déjà parlé ensemble ! :)))
Impossible de le lire vite, celui-ci, trop dense oui, trop passionnant, mais si heureuse de le déguster que pour le coup, je le mettrais volontiers dans les indispensables qui sauvent la vie – un équivalent virtuel de la tite liste des ‘livres à emporter sur une île déserte’ (Dame, ce titre…) de Babelio, où je suis éminemment frustrée qu’on ne puisse mettre que six livres… avec soixante, déjà, ce serait plus vivable
(OK, 60 et pourquoi pas 600… donc la guérison en mode léger n’est pas pour de suite, on le voit :D)
Ce lien écologie / zen, et similairement écologie / spiritualité de la Nature (disons pour rester vagues, que l’on pourra y coller à loisir animisme, polythéismes, panthéisme, etc), apparaît évident quand on y pense, et à force de tourner en spirale centripète autour de ces sujets-là, mais c’est quand même sacrément (justement) éclairant d’avoir des… éclairages à la fois construits et poétiques, comme rarement des auteurs peuvent en apporter ; je veux dire par là, arriver à combiner connaissance et poésie, ce qui semble une voie suprême (enfin peut-être), tu vois là je pense aussi à Lieutaghi, celui des Bonnes herbes, et côté fiction, je n’ai pas besoin de citer une énième fois notre asymptote littéraire commune ;)
-> le Tennyson : bah écoute tu le regarderas ici à ta prochaine visite, c’est fait pour ça aussi ;)
(et tu sais, je repense souvent à notre petit délire autour de la possibilité, entièrement irréaliste, qu’on avait imaginé de pouvoir se partager les books comme on s’était partagées nos biblios musicales iTunes :D … wow quel rêve, ça ^_^)
-> la photo : je regrette bien de n’avoir pas, comme d’habitude je fais en voyage, pris de petites notes sur les endroits où nous étions ! Du coup je n’ai pas d’indications plus précises, en fouillant je devrais trouver mais là j’ai juste pioché dans mes photos préférées, en me disant en plus que je n’étais pas très ‘photos de saison’ en calant une estivale image sur des livres de Janvier… ^^ »
-> sur l’aparté : oui je comprends ce que tu veux dire. Au-delà de la modestie que tu avances par rapport à ton travail, j’entends bien, effectivement, que c’est l’antho qui méritait mieux. C’est vrai ! Je garde donc au cœur ce ‘plaisir prolongé du feu partagé entre amis’, et ai encore plus hâte de rouvrir le volume, dont la couv me fait de l’œil toutes les nuits :)))
En te souhaitant une belle aube / un beau whatever magic moment, miss =-
(Bon et puis dans la série ‘je cherche l’équilibre et la légèreté, mais la boulimie de la tête m’en empêche gaillardemment’, un autre symptôme assez patent est la longueur de mes billets et de mes comm’, rien à faire, je ne suis pas synthétique et je ne crois guère que ce soit améliorable ^^ » … pourtant j’aimerais pouvoir faire comme tant de comm’ que je croise, quelques mots bien placés et suffisants, pas lourds, pour dire ce qu’on a à dire, en english ils sont encore plus forts pour ça, moi, y a pas, je suis un épuisant moulin à paroles sur tous supports… et je ne crois pas que ce soit signe d’équilibre et de légèreté, nan, pas forcément négatif certes, mais léger, clairement, point ! Encore du pain, j’avions sur la planche)
Voilà. C’est là où je me (re)trouve aussi, ce paradoxe intégré de la marche libre et de l’attache livresque – et la recherche de la troisième voie, le refus de l’opposition duelle basique. D’autant que, punaise, il y a de ces oeuvres qui m’ont tant libéré, jetée sur les routes, que ce serait les trahir que les transformer en poids, en facteur d’inertie, pas vrai ? Pour relancer les échos de certaine itw dont on parlait il y a qq semaines en privé : comment aimer Tolkien, et gémir, le jour où il faut partir, que non, non, on ne veut pas abandonner sa belle édition reliée / signée / dédicacée par Alan Lee du Seigneur des Anneaux (my preciousssss) ?! :D
C’est passé, pour moi, pas tant pour l’instant dans l’apprentissage de la modération, mais dans la pratique de l’intégration de l’oeuvre à mes paysages, et un apprentissage – ô combien difficile – du détachement par rapport à la forme, à l’objet. A pied, à vélo, de fait, dans toutes mes errances, j’ai toujours des passages, des citations qui surgissent, et qui font que j’ai le sentiment d’emporter le livre sur les routes même quand il n’est pas dans le sac, de le lire et le vivre dans la marche. Du coup, j’aurais tendance à dire, comme toi : « un peu des deux, en alternance ». C’est de l’ordre du rêvé, tant que je n’aurai pas de coin au nom vrai de « home », mais idéalement, je vois ça, ouaip : un phare, les murs tapissés de livres, maison de lumière spiralée d’art qui se détache de loin sur l’horizon, permettant d’aller léger et riche sur les routes, sachant que quelque part dans le monde, ce sanctuaire perdure. Le trip, quoi :-)
(pas très pragmatique, certes, mais bon :P)
(Pardon pour le retard, ici & ailleurs !)
Vrai. :)
(Ah et ce phare tapissé de livres en spirale !!! J’ai hâte d’y être invitée dis donc ^_^)
Je n’ai pas ta mémoire citationnesque éléphantesque, mais je vois bien ce que tu veux dire, oui, cette manière d’emporter le livre dans sa peau, dans sa tête… l’histoire qui continue, et tout. C’est chouette :)))
Hello hello there !
Bon je vais rebondir un peu en vrac tant sur le billet que sur les commentaires ^^ »
Effectivement tu peux me demander une commission, si j’en crois tes réactions enthousiastes à mes choniques ;)…. mais comme Psyché, je crois que je peux dire que ma wishlist augmente aussi grâce à toi! :P Ne serait-ce que Folk noir qui m’a tapé dans l’oreille (et ne parlons pas de Leaf, gros coup de coeur!), ou encore Wildproject et ses « Pensées de la terre » qui m’interpelle grandement, tes lectures aussi, bref on nourrit mutuellement nos listes ! ^^ (et pour le meilleur, pas pour le pire…. dire que j’aurai pu passer à côté de Leaf! Des « Pensées de la terre » ! (certes pas encore lu, ni acheté, mais le pitch cadre tellement bien avec ce que je recherche et les réflexions et interrogations que je me pose ! ça a l’air ardu mais tant pis, c’est trop pile dans mes sujets de prédilection !) Rooh puis y a « Un bûcher sous la neige » qui me tente bien aussi !!)
« La mythologie des arbres », qui était déjà dans la wishlist, viens d’ailleurs de passer en « priorité d’achat », au vu de ces superbes extraits et de ton billet ! :)
Et ça me fait drôle, tes résolutions, car j’ai pris les mêmes à plusieurs mois d’intervalles ^^ »
Je comprends ta démarche, Fa. Pour la limitation d’achats, j’ai pris la décision l’an dernier, effarée de voir la PAL aussi fournie et ne point diminuer. Au départ je pensais radicalement ne plus rien acheter avant d’avoir diminué la PAL mais j’ai pensé à mon libraire malmené et aux éditeurs tout aussi fragiles, et ai fait comme toi à savoir poser une limite : 2/3 achats par mois max, pas plus (Cela dit, je compense en empruntant encore plus à la BM…. dans le même temps, être au coeur du temple de la tentation rend difficile la diminution de l’appétit de lecture ! ^^ » Mais déjà je réussis à me limiter à 2 ou 3 lectures suivies conjointement, ouf ^^). Tiens d’ailleurs (mode je raconte ma vie ^^ » désolée), j’ai découvert récemment, à mon grand bonheur, en papotant avec mon libraire, que tout spécialisé en SFFF et comics soit-il, on peut lui passer commande d’ouvrages non SFFF ! :) Comme l’autre librairie indé du coin, généraliste, génère tellement de chiffre d’affaires qu’elle est dans le top 100 des librairies de Livres Hebdo, aux côtés de Fnoucs, je suis bien contente de la déserter pour privilégier mon petit libraire indé :))
Bref, donc je disais : les résolutions ! Cette année, ce fut : lire plus, surfer moins.
J’ai même créé un tableau où je note les lectures faites, avec à côté le nombre de livres dans la PAL, histoire de constater les avancées ^^
Ah ça, je fait bien partie des LCA !! :))
Et tiens, je vois que je fonctionne comme Shambalah :) A savoir tri régulier dans la bibliothèque pour évacuer les ouvrages que je sais ne pas rouvrir après lecture, ou ne plus apprécier autant – avec nouvelle vie à la clé, à la BM ou en assoce :) Et c’est l’arrivée des livres de mon tendre Ours qui m’a poussée à faire ce tri – il en a beaucoup moins que moi car il aime « voyager léger », moi à l’inverse l’objet livre, c’est sacré, pis j’aime, comme les écureuils, avoir de la réserve (sait-on jamais…). Ben on a trouvé le compromis entre les deux, comme tu as fait ! :) (même si le cheminement n’est pas vraiment le même. Encore que… depuis un an ou deux, je me surprends à faire le tour de l’appart régulièrement et à évacuer des trucs qui ne servent pas/plus pour les redonner… envie, aussi, de ne plus plier sous le poids du « trop », de la société de conso… Même démarche côté achat : réflexion intense avant acte, plus de laisser aller à la tentation – culturel mis à part, dans la limite de mes 2/3 bouquins par mois. C’est parti au départ d’un souci d’économie, c’est maintenant devenu un rejet de la société du « consommer/user/jeter, consommer/… ». Le fait de fabriquer les cosmétiques a joué aussi, d’ailleurs, et ça déborde à présent sur d’autres trucs hors salle de bain ;))
c’est dire que mine de rien, de petites actions, comme ça, finissent par faire leur nid de réflexion et amener à d’autres actions, tout le long d’un cheminement cohérent, au final, même si parfois souterrain au départ ^^… hey mais comme une source, en fait, je réalise ! Avant de devenir ruisseau, puis large fleuve :)
quant au côté bavard, ben comme c’est visible, je suis loin de pouvoir te critiquer là-dessus… j’ai même envie de te dire : ne culpabilise pas, car si tu es « bavarde », ce n’est point pour ne rien dire ou dire des choses creuses, bien au contraire ! Je comprends cependant le temps que ça prend (30 minutes que je suis sur mon comm » >_<), d'où peut-être ton envie de réfréner.
Sur ce, je m'arrête là pour me replonger dans "Le nom de la rose" – que je découvre dans son média d'origine, n'ayant jusque là que vu le film – rien que la citation en fin de préface est un bonheur ! :) – la boucle est bouclée, amies des livres,
Bises livresques,
Lulla
Salut Lullaby (et idem, pardon pour le retard ! ^^ »)
Alors pour la commission, c’est possible d’être payée en nature ? Genre en bouquins ? ;D
Très heureuse que Folk Noir et Leaf t’aient plu. Il en faudrait davantage, hein, je me dis que je suis un peu trop habituée à bouffer plusieurs albums d’un coup, quand je découvre un nouveau groupe, et là ça débute, donc bon, mais c’est quand même très beau et ça donne envie de les suivre longtemps – en espérant bien sûr qu’ils ne virent pas zarbi comme certain autre groupe dont on a déjà causé ;)
Pour les Pensées de la Terre, je crois que c’est Hel qui le connaît bien ce book, en fait je confonds régulièrement avec Ethique de la Terre, du même auteur, mais qui est plus un essai philosophique autour de l’éthique, et moins autour du rapport entre écologie et les diverses grandes religions (ou dites grandes). ça a l’air bon, oui, elle en a parlé plusieurs fois :)
Et tu me rassures avec tes bonnes résolutions en avance ! Bon, c’est sûr qu’en bossant dans une bibli, c’est clairement de la triche :P En tout cas je t’admire d’arriver à tenir serrer la bride des ‘livres en cours », moi c’est là que je pêche (aussi) nettement.
Pour les commandes en librairie, oui normalement on peut commander tout ce qu’on veut, et même si ça n’a strictement rien à voir avec la thématique du libraire, ça passe et il est content, ça lui fait une vente, et tout.
(anecdote) Par contre j’ai eu un souci avec ma toute petite librairie manga d’ici, de très bonne volonté et extrêmement sympa, mais une échoppe si minuscule que (je ne sais pas comment elle s’est débrouillée) la libraire ne reçoit pas de tous les fournisseurs, seulement de certains, et donc il y a des … manga que je ne peux pas commander chez elle. Moi qui y allais exprès pour la soutenir, c’est fort dommage. Et la libraire un peu plus mastoc voisine – bon, en restant dans les proportions d’ici, tu imagines – quant à elle ne prend pas les commandes de manga pour ne pas empiéter sur le terrain de l’autre ! Tout à son honneur, mais bon du coup j’ai dû insister et m’y reprendre à trois fois avant d’avoir mon manga, moué. Vala vala :)
Pour le tri régulier, des books et du reste : ah là tu ne peux tomber mieux, je suis en plein dedans, pour les raisons que tu imagines et parce qu’en plus la période s’y prête bien, niveau nettoyage printanier (sous la neige certes) matériel et psychique ! Donc là je trie à tout va, j’ai la tête dans la poussière et je redécouvre des trucs pas possibles :D
Mine de rien, ça fait du bien de trier, d’autant que spontanément j’ai du mal, je suis une archiviste, une gardeuse, c’est plutôt mon mien ursidé qui passerait tout sans scrupules dans le grand aspirateur de la Vie :D
(Wai comme une source, exactement. Il en est même question dans le book de J Brosse, alors tu vois, il est bien prioritaire ^_^)
Ah le Nom de la Rose, j’avais beaucoup aimé ! Lu bien avant de voir le film, d’ailleurs, qui ne montre qu’une infime partie de cet univers… et il y a un fétichisme paternel rapport à ce bouquin, ledit paternel étant donc allé jusqu’à recopier et traduire toutes les citations latines du texte, et même à graver sur plaque de cuivre le plan de tu sais quoi… une histoire de famille ce truc, bonne lecture et régale-toi bien ! Moi j’ai un peu regretté de ne pas être latiniste (le collège ne compte pas, dirons-nous), je sens que je suis passée à côté de plein de choses question trad.
Je finis sur le bavardage (dit-elle :D). Ce n’est pas que je culpabilise, j’avoue que je me fais plutôt plaisir en papotant longtemps, c’est plutôt que je mets ça, dans ma personnalité, du même côté dont on parlait avec Hel’, de garder, conserver, de ne pas être tip top sur la légèreté et le lâcher-prise, enfin je ne sais trop comment dire… si ce n’est que j’ai du travail à faire de ce côté-là :)
Merci en tout cas de ton long comm’, moi j’aime bien quand on se raconte nos vies ! A très vite,
Bises tartinettes